Salut tout le monde ! Aujourd’hui, on va plonger dans le monde fascinant du Black Hat SEO avec un expert du domaine : Romain Pirotte. Si vous êtes curieux de savoir ce qu’il se cache derrière le SEO sombre, les techniques à éviter, celles à adopter, et surtout si c’est légal ou pas, vous êtes au bon endroit !
Le parcours de Romain Pirotte
Romain Pirotte, c’est un gars qui a commencé super jeune. À 13 ans, il se lance dans la création de sites web après avoir acheté un livre HTML/CSS à la Fnac. Déjà, on sent la détermination. Vers 14-15 ans, il découvre les forums Black Hat, notamment Scripts SEO, où il apprend les techniques de gros du SEO. Depuis, il a monté plusieurs business, créé du contenu autour du Black Hat.
Black Hat : légal ou illégal ?
Alors, question qui fâche : le Black Hat, c’est légal ? Eh bien, ça dépend ! Dès que vous commencez à piquer du contenu ou à utiliser des outils IA pour dupliquer du contenu en masse, c’est clairement illégal. Mais certaines techniques de Black Hat sont légales, même si elles peuvent vous attirer des ennuis avec Google, comme des pénalités ou une désindexation. En gros, c’est un terrain glissant. Mais pour beaucoup, c’est une bonne école pour apprendre, car les Black Hatters deviennent souvent d’excellents White Hatters.
Le mindset pour se lancer dans le Black Hat
Si vous envisagez de vous lancer dans le Black Hat, il vous faut avant tout un mindset curieux et passionné. Le Black Hat, c’est pour ceux qui veulent des résultats rapides, qui n’ont pas peur de tester des trucs, même un peu borderline. C’est une vraie porte d’entrée dans le web et dans le SEO. Beaucoup commencent par là avant de passer à des méthodes plus classiques.
Le setup pour le Black Hat
Pour commencer, il vous faut quelques outils essentiels : SEMrush, Screaming Frog pour l’aspect technique, et Majestic pour le netlinking. Vous devez aussi surveiller ce que font les gros sites et traîner sur des forums comme BlackHat World. D’ailleurs, suivez aussi les chaînes YouTube de pros comme David BlackHat, Antho des Wizards, et bien sûr, Romain Pirotte lui-même. Le Black Hat, c’est de l’intelligence stratégique, un peu comme un jeu d’échecs en ligne.
Technique Black Hat : spam YouTube
Première technique de Black Hat que Romain utilise : le spam YouTube. Le concept est simple : acheter des chaînes YouTube (entre 2000 et 20 000 abonnés) pour environ 200$. Ensuite, vous créez du contenu en masse (bulk) et vous balancez ça sur ces chaînes. Ça marche super bien en affiliation, et vous pouvez même utiliser des outils comme Next Gen AI ou Eleven Labs pour générer des voix IA et des vidéos. L’idée, c’est de jouer sur le court terme (churn and burn) pour maximiser les gains.
Technique Black Hat : les parasites SEO
Les parasites SEO, c’est un truc bien mauvais mais efficace. Au lieu de faire ranker votre propre site sur une requête, vous utilisez un autre domaine avec beaucoup d’autorité pour y publier votre contenu. Ça peut être sur des plateformes gratuites comme LinkedIn, Medium, ou Quora. Vous profitez de leur puissance pour grimper dans les résultats Google. En White Hat, on appelle ça de la relation presse digitale tout simplement.
Manipulation de CTR : l’achat de trafic
Parlons de la manipulation de CTR (Click Through Rate). L’idée est d’acheter des visiteurs qui vont cliquer sur vos liens, mais pas n’importe comment. Par exemple, vous envoyez des visiteurs sur un site qui vous a fait un backlink. Et ensuite, vous leur demandez de cliquer sur le lien vers votre site. C’est plus du Black Hat, car c’est une forme de manipulation. Des plateformes comme Microworker, SerpClix, ou FouleFactory sont parfaites pour ça.
L’achat d’EMD
L’achat de EMD (Exact Match Domains) est une autre technique très puissante. Vous achetez des domaines correspondant directement à une requête cible. Par exemple, si vous visez « agence SEO », vous pourriez acheter seo.fr. C’est une pratique bien vue par Google, car les utilisateurs recherchent souvent des marques avec des termes génériques. Et ça fonctionne très bien !
Les liens forum
Un autre hack sympa : les liens forum. C’est ce qu’on appelle du ninja linking. L’idée est de trouver des forums ou des annuaires pour y poser discrètement vos backlinks. Même si ces liens sont souvent de mauvaise qualité, ça peut encore marcher. Romain conseille d’ailleurs de suivre Axel Guyennot, un pro de cette technique.
Google News et SEO
Si vous pouvez faire indexer votre contenu dans Google News, c’est le jackpot. Ça va non seulement s’indexer rapidement, mais aussi générer un gros volume de trafic. L’idée est de repérer les sites qui sont déjà dans Google News et de publier dessus.
Les techniques à éviter en Black Hat
Les techniques à éviter ? Tout ce qui concerne les PBN (Private Blog Networks) n’est plus vraiment rentable. Il y a des plateformes spécialisées comme Linkuma qui font ça très bien. Le blast (achat massif de backlinks de mauvaise qualité) est à éviter, surtout sur des marchés concurrentiels comme l’Europe ou les États-Unis.
Le blast en Black Hat
Le blast, c’est l’achat de centaines, voire de milliers de backlinks à coût faible. C’était une technique populaire il y a quelques années, mais aujourd’hui, c’est risqué. Surtout si vous travaillez sur des marchés ultra-concurrentiels. Google n’aime pas ça, et vous risquez de devoir désavouer une tonne de liens plus tard.
Le spamdexing
Le spamdexing, c’est la création de milliers de pages sur un site pour inonder les SERP. Là encore, c’est une technique risquée. Romain recommande plutôt de créer moins de pages, mais de meilleure qualité. C’est beaucoup plus efficace sur le long terme.
L’achat de domaines expirés
Acheter des domaines expirés avec de gros backlinks peut sembler être une bonne idée, mais selon Romain, ce n’est pas très efficace. Le PageRank est souvent dilué, et comme le domaine a expiré, vous ne récupérerez pas toute sa puissance initiale.
Les meilleures études de cas de Romain
Romain a plusieurs études de cas intéressantes à son actif. L’une d’elles concerne un site abandonné sur lequel il avait encore des accès auteur. Il a commencé à spammer des articles, et ça a tellement bien marché qu’il a généré jusqu’à 3000€ par jour. Une autre astuce qu’il a utilisée, avec un coup de main de Walid Gapteni, consistait à publier des contenus sur Wikipédia pour obtenir des backlinks massifs, mais c’est une technique qui ne marche plus aujourd’hui.
Conclusion
Le Black Hat, c’est une super école pour apprendre le SEO, surtout si vous aimez obtenir des résultats rapides. Mais c’est aussi un jeu dangereux sur le long terme. La clé du succès, c’est de savoir quand passer à des techniques plus durables comme celles du White Hat.
L’important, c’est de voir le Black Hat comme un laboratoire d’expérimentation, un terrain d’apprentissage qui peut servir à affiner ses compétences SEO, mais pas nécessairement à long terme. Alors, que vous soyez tenté par ces méthodes ou simplement curieux, n’oubliez jamais d’adapter votre stratégie en fonction de vos objectifs.